Voici comment l'éditeur présente ce roman sur son site :
Norilsk est la ville de Sibérie la plus au nord et la plus polluée au monde. Dans cet univers dantesque où les aurores boréales se succèdent, les températures peuvent descendre sous les 60°C.
Au lendemain d’un ouragan arctique, le cadavre d’un éleveur de rennes émerge des décombres d’un toit d’immeuble, arraché par les éléments. Boris, flic flegmatique banni d’Irkoutsk, est chargé de l’affaire.
Dans cette prison à ciel ouvert, il découvre une jeunesse qui s’épuise à la mine, s’invente des échappatoires, s’évade et aime au mépris du danger. Parce qu’à Norilsk, où la corruption est partout, chacun se surveille.
Et la menace rôde tandis que Boris s’entête...
(Présentation de l'éditeur)
Après le récit de voyage dans la "ville la plus pourrie du monde" - alias Norisk -, Caryl Ferey emprunte ce même lieu pour nous offrir un polar. On y retrouve cet aspect noir, dégoulinant d'angoisse dans une Russie malade et corrompue. Sans concession, avec une plume directe et "rock", ce roman n'en est pas moins humain et touchant.