Voici comment l'éditeur présente ce roman sur son site :
En avril-mai 1988, l’affaire de la prise d’otages de la grotte d’Ouvéa, en Nouvelle-Calédonie, menée par un groupe d’indépendantistes, s’est soldée par une intervention militaire et un bilan de vingt et un morts, dont dix-neuf Kanak. Parmi eux, Alphonse Dianou, vingt-huit ans, musicien, ancien séminariste se destinant à la prêtrise, admirateur de Gandhi et militant charismatique du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste).
Terroriste ou martyr ? Français ou “barbare” kanak ? Pacifiste ou assassin ? Chrétien ou communiste ? Parti enquêter sur ce personnage complexe, figure des luttes anticolonialistes du XXe siècle, Joseph Andras écrit le journal d’un voyage dans un archipel méconnu et délaissé, un récit de rencontres et d’échanges, et une reconstitution documentée d’un épisode sanglant de l’histoire récente.
Dans un style à la fois tranchant et lyrique, avec un engagement ardent, une curiosité patiente et attentive, il livre une réflexion sur les vestiges de l’empire français et ses mémoires occultées.
(Présentation de l'éditeur)
La grotte d'Ouvéa est un lieu calédonien qui résonne encore pour nombre d'entre nous. En partant des tristes évènements qui s'y sont déroulés, l'auteur conte avec force le destin du leader Alphonse Dianou ainsi que les cicatrices et marques du passé colonial français. Engagé certes mais instructif.