Revue Passager - Volume 2 (2025) - Une revue qui déplie les horizons pour celles et ceux qui s'affranchissent du temps
| Destination | Monde |
|---|---|
| Date de publication | 9 juil. 2025 |
| Edition, collection | Revue Passager |
Une maquette moderne, des intervenants de grande qualité, des textes intéressants (en version originale et en français), des reportages passionnants. Une revue récente qui mérite d'être découverte !
Détails de l'article
Voici comment l'éditeur se présente sur son site :
Une revue de voyages comme un livre. Un livre de voyages comme une revue. PASSAGER ouvre grand ses pages à toutes les formes de voyage, mobiles ou immobiles, au bout du monde comme au bout de la rue. A pied, en métro, en barque ou à cheval, embarquement pour des voyages curieux, aux temps longs, avant de s'évader dans les mots et l'imaginaire des livres. Interview, long format, portfolio, portrait, poème, reportage... PASSAGER se prête à toutes les formes de récit. On y glane du sens, des idées et des adresses singulières. Uniquement disponible en version papier, PASSAGER convient aussi bien aux lectures fragmentées qu'à la lecture sans arrêts.
Avant-propos du numéro par Aude Revier :
Il est un continent enfoui, infini, sans frontières, une île sauvage que l'on croyait oubliée. Les cartes, même, prétendent en perdre la trace. Pourtant ses falaises, ses à-pics, ses lignes de crête ressurgissent au hasard des mots avec l'incandescence d'un volcan. C'est une terre en reliefs, entaillée de promesses. Au bout de Myrtle Avenue, elle est une plaine tournée vers le ciel, quand des femmes et des hommes dirigent leur regard vers des vaisseaux venus d'ailleurs. A Oaxaca, au Mexique, ce continent disparu se soulève pour emporter les prières inconnues dans le vent du désert. A Paris, il devient une cadence, une percussion inattendue, martelée par le sabot des chevaux. Où que l'on aille, c'est un pays indocile qui s'étend, qui gronde, qui hurle. Il dit ce que nous sommes et ce que nous ne serons pas. Il dit l'autre, et son absence. Il dit ces mondes perdus qui impriment l'air d'Anvers. Mondes traversés qu'India Mahdavi réunit dans des tiroirs et des paysages imaginaires. Ce continent, certains tentent même de le capturer. Ils façonnent alors des sphères parfaites, ourlées de rivages, ils en font des globes à rêver. En sanskrit, ce continent est une saveur. Dans les vallées enneigées, il est une lenteur. Ce continent est notre humanité
(Source : Le Passager)
